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 Le scoutisme, c'est juger la différence comme un atout...

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will
Chef vénéré et respecté
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Le scoutisme, c'est juger la différence comme un atout... Empty
MessageSujet: Le scoutisme, c'est juger la différence comme un atout...   Le scoutisme, c'est juger la différence comme un atout... Icon_minitimeMer 26 Sep - 16:13

Je ne sais pas où le mettre alors je pense qu'ici, ça pourrait être pas mal......

Ci-dessous, le texte des 36 de l'année dernière.... Relisez-le, remplacez les noms, je suis sûr que nombreux sont ceux d'entre vous qui s'y retrouveront :





Vaincre par la différence


L’œil partit à la découverte de la vie et de l’unicité des êtres humains. Convaincu que chaque personne était différente, l’œil voulu se rendre compte par lui-même que chaque être était unique. Lancé dans sa quête, à la recherche de la vie, il aperçut une lumière en pleine mer. Il décida de suivre cette étoile à l’horizon et de garder le cap. Plus il avançait, plus le point grossissait et plus la lumière lui semblait se rapprocher. A quelques dizaines de mètres de la source de lumière, il vit une femme, plutôt menue, perchée en haut d’une tour.
« Qui es-tu ? », lui demanda l’œil.
« Je suis Lulu, la gardienne du phare d’Alexandrie », lui répondit-elle. « J’éclaire la mer pour guider les bateaux qui rentrent dans le port ».
Alors l’œil comprit ce qu’était qu’un guide : faire avancer les autres tout en contournant les obstacles. Il vit que cela était beau et décida d’y dormir pour la nuit.
Le lendemain matin, il continua son long voyage en passant par le delta humide d’Egypte. En remontant le Nil, source de vie et de béatitudes le long de sa berge, il aperçut les pyramides de Gizeh. La droiture de ces blocs de pierre, élevés par la seule force humaine quelques milliers d’années auparavant l’impressionna. Tels des ailerons de requin sur une mer de sable asséchée, l’œil voulut les voir de plus près. En se rapprochant, de dunes en dunes, il vit un homme qui gardait l’entrée des pyramides tombales.
« Qui es-tu ? », interpella l’œil.
« Je suis Maxime, je tiens l’entrée des temples », lui répondit-il.
L’œil vit alors en l’homme l’honnêteté et la droiture. Comme ses protégées, Maximes se tenait debout, fier. Il aurait donné sa vie pour ne pas faillir à sa mission. Alors l’œil vit que cela était beau.
Il reprit la route en remontant le lit du Nil, jusqu’à hauteur de Louxor. Non loin de là, se tenait majestueusement un colosse. Attiré par cette force, presque surhumaine, l’œil se rapprocha.
« Qui es-tu ? », lui demanda l’œil.
« Je suis Henri, le colosse de Rhodes », lui répondit-il d’une voix douce et grave.
Alors l’œil vit la force alliée à la douceur. Il se sentit rassuré. Impressionné par la taille majestueuse du Colosse, il se réfugia dans ses bras l’espace d’un instant, largement éprouvé de ses multiples rencontres. Et l’œil vit que cette force tranquille était belle et reposante.
Plus tard, il se remit en marche. Il prit la direction de l’Est et du soleil levant. Il sauté la Mer rouge, celle que Moïse avait ouverte avant lui, gravit le Mont Sinaï, vit les blessures de la guerre en passant par Bagdad puis arriva en Mésopotamie. Il vit la richesse et le luxe de ce croissant fertile. Il découvrit l’hypocrisie des hommes, l’avarice, la gourmandise, les conflits d’intérêt. Tout cela lui déplaisait. Pourtant, il savait que tout ne pouvait être ainsi. En se promenant dans les jardins suspendus de Babylone, il fit la rencontre d’un homme, assis à l’ombre d’un arbre, un brin d’herbe à la bouche.
« Qui es-tu ? », lui demanda l’œil.
« Je suis Samuel, le sage des jardins suspendus de Babylone, lui répondit-il. Je suis le garant de la sagesse et de la morale dans ce monde de vices et de luxure ». Alors l’œil vit la lumière sur cet homme et il comprit que l’être était naturellement bon. Il se dit que cette découverte était un rubis sur une plage de galets. Et il vit que cela était beau.
Heureux de sa trouvaille, il décida de remonter vers le Nord-Ouest. Il découvrit les berges fertiles du Tigre et de l’Euphrate. Puis il vit au loin, très loin vers l’Est, des montagnes s’élever au-dessus des champs et des villages. Impressionné par ces monts dont la neige recouvre les sommets même en été, l’œil voulut s’approcher de plus près. C’est alors qu’au pied des glaciers, il vit ce qu’il n’avait jamais vu auparavant et ce qu’il ne reverrait jamais plus. Un temple encore plus grand, encore plus beau, encore plus majestueux que tous les autres. C’est alors qu’une voix venant de derrière l’interpella.
« C’est beau, n’est-ce pas ? »
« Qui me parle ? », questionna l’œil.
« Je suis Antoine, le gardien du temple de Tahjmal », lui répondit un homme sortant de derrière une colonne. « Vous êtes ici au pied de l’Himalaya. Ce temple est l’unicité, l’originalité exemplaire. Rien ne l’y ressemble. Qui veut essayer de la reproduire est voué à l’échec ».
C’est alors l’œil comprit que tout être ne se ressemblait pas. Qu’il n’y avait pas deux personnes, situations ou choses identiques. Et il trouva cela beau. Cette diversité l’emplit de joie si bien qu’il versa quelques larmes. Et il découvrit le bonheur. Il fit pour la première fois l’expérience du bien-être. Celui qui ne s’explique pas par les mots mais qui se voit dans les yeux, au détour d’une étincelle, d’un clignement de l’œil ou parfois même d’une larme.
Le lendemain, il décida de suivre la direction du soleil, vers l’ouest. Il traversa les montagnes du Caucase, enjamba les plaines vertes de Russie et sauta d’îles en îles pour atterrir au large du Péloponnèse. En haut d’une colline, se dressait un temple. Sur une pierre, une jeune femme tissait un lin blanc.
« Qui es-tu ? », lui demanda l’œil.
« Je suis Elodie, la tisseuse du Parthénon. Ce temple est la maison d’Athéna, érigée en son honneur », poursuivit-elle.
L’œil vit en elle la douceur, la tranquillité, le repos et la pureté. Construit dans le roc, le temple se dressait tel un bouc fièrement perché sur son rocher. Des larmes de soleil traversaient les colonnes de l’édifice. Et l’œil vit que cela était beau. Il resta longtemps ainsi, à contempler la silhouette de la tisseuse, dont le blanc de la tunique éblouissait quiconque qui se risquait à y aventurer ses yeux.
L’œil reprit la direction du soleil. D’un grand pas, il traversa l’Adriatique et reposa son pied dans la botte de l’Italie. Il pouvait apercevoir à l’horizon les côtes de la garrigue sicilienne. En se retournant, il vit les sept collines de Rome, la ville bâtie il y a bien longtemps par Remus et Romulus. La cité romaine qui ouvre sur les limbes de la méditerranée recevait les rayons du soleil couchant. Tout était calme dans la ville. Tout, ou presque… Du Colysée émanait un bruit sourd et épais résonnant comme un écho de rires et de cris dans toute la ville. L’impressionnant édifice recevait les 1ers jeux de la saison. Tout Rome était réunie dans l’antre du stadium. Mail l’œil remarqua une jeune femme, à l’écart, en contrebas des marches de la porte Ouest. Il vint à sa rencontre et lui demanda :
« Qui es-tu pour rester à l’écart de ces jeux ? »
La jeune femme lui répondit :
« Je suis Capucine, l’organisatrice des Jeux du Colysée de Rome ». L’œil eut alors une profonde admiration pour cette jeune femme qui offrait cette distraction à son peuple sans même en goûter les saveurs. Où seule l’idée de faire plaisir la réconfortait.
« Mais que fais-tu là, toute seule ? », insista tout de même l’œil.
« J’attends six amis pour aller changer le monde », renchérit-elle.
C’est alors que l’œil se retourna et vit arriver dans le soleil couchant les six merveilles qu’il avait croisé au détour de son voyage : Lulu, la gardienne du phare, Maxime, le garant des pyramides, Samuel, le sage des jardins, Henri, le Colosse, Antoine le gardien du temple, Elodie, la tisseuse, et elle, Capucine, l’organisatrice des Jeux. Tous partirent main dans la main dans le crépuscule changer le monde.

Et l’œil comprit que l’unité était faite de diversité.

Et il vit que cela était beau.
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