Près de l’abbaye de Solesmes s’était installé le poste pionnier de Chatou pour vivre une fois de plus un camp inoubliable.
Après avoir pris leurs repères, ces braves scouts commencèrent leurs installations. Ceci fut fait en moins de deux jours. Ils purent alors commencer leur double chantier : débroussailler et animer les après-midi des pensionnaires d’une maison de retraite. Plein d’enthousiasme ils mirent en place un spectacle qui fut écrit et joué par ces joyeux lurons (on n’oublie pas le travail spectaculaire de l’éclairage !!).
Ensuite une nouvelle aventure les attendaient : le Grand Jeu. Après une bonne nuit de sommeil (sauf pour les organisateurs) les pionniers furent divisés en trois équipes : les blaireaux, les chacals et les PIGEONS. Ils combattirent férocement (nez cassé, entorse …) mais un seul gagna les chacals.
A peine le temps de se reposer et les super mega cool « deuxième année » devaient partir pour vivre une aventure exceptionnelle les : 48h. Lâchés dans une jungle sauvage ils durent se débrouiller sans argent ni nourriture.
Puis vint le tour des un peu cool « troisième année » de vivre leurs aventures : celles de rester attachés et supporter ses deux voisins pendant 36h (tâche oh combien difficile lorsque ces deux voisins sont Flo et Mathieu).
Pendant ce temps, une révolution éclata sur l’île tranquille des moines. « Les première année », pleins de vie, dirigés par leur kamikaze Sam, mirent en pièce la tyrannie des chefs.
Après s'être tous retrouvés et racontés leurs périples, l’ensemble des pionniers se mirent en route pour deux journées de RAID. Ces 3 équipes de nanas et ces 3 équipes de vrais mecs devaient trouver un abri pour la nuit. Bien sur toutes n’ont pas eu la chance de l’équipe de Mathieu qui a pu se baigner dans une piscine couverte et pu prendre une douche chaude !!
Toutes ces équipes désormais bien formées, il ne leurs restait plus qu’a construire leurs radeaux pour passer une semaine de folie à descendre la Sarthe sur des bidons et des poutres qui tenaient une fois sur deux. Les brelages craquaient tous les deux jours. Bien sur, il y a eu un radeau un peu plus rapide que les autres, qui n’a jamais craqué pour lequel les brelages et les mesures étaient tellement bien faites qu’on lui donna le nom de « Branquignol ».
Toutes les aventures de ce camp passé avec vous resteront à tout jamais gravées dans ma tête. Je n’ai pas eu le temps ni le courage de tout dire mais j’espère que ce petit récit mal écrit suffira à vous rappeler les meilleurs instants de ce camp.